Les champs de coton
Le long des routes avant d’arriver au parc national de Dilek, Madame s’émerveille de la beauté des champs de coton. Comme le précise le guide nature, tout est utilisé dans le coton, l’or blanc d’Anatolie : la plante comme fourrage, l’huile du coton pour la cuisine et les boules blanches, douces comme de la ouate, pour le textile.
Les oiseaux
Les amoureux des oiseaux pérégrinent dans le parc national, sur la péninsule de Dilek Yarimadasi. On y a recensé 256 sortes d’oiseaux, mais ceux-ci ont bien du souci à cause de la pollution des rives. Le cormoran pygmée et le pélican huppé qui sont menacés (on les estime à 3000 dans le monde) se reproduisent dans la region et bénéficient d’un programme local de sauvegarde. On peut aussi voir la petite aigrette, le faucon crécerelle, l’aigle à queue blanche, le circaète cendré, la buse féroce et le flamant rose dans ce delta.
Les plantes
Le parc possède une riche variété de plantes : 95 familles et 804 espèces et sous-espèces différentes, dont 6 espèces endémiques à la région et 18 d’entre elles à la Turquie: châtaigniers anatoliens, lauriers-tins, chênes, cyprès, genévriers phéniciens… En raison de cette incroyable diversité, le Conseil Européen a déclaré en 1996 les 27.675 hectares du Parc National de Dilek Yarımadası, Réserve Biogénétique de la Flore. En longeant la mer Egée, quelques vaches semblent nous ignorer sur le rivage…
Photo : cabane de pêcheur et point d’observation des pélicans huppés.
Où déjeuner les pieds dans l’eau? Chez Karina restaurant au bout d’une route… sur la plage.
Les commentaires sont fermés.