C’est une recette que M. tient de sa belle arrière-grand-mère, italienne originaire de la région de San Pellegrino, sur les rives escarpées du Brembo; venue vivre en France dans les Cévennes au moment où les mines et les exploitations agricoles fournissaient du travail.
C’est un plat simple, bon marché, goutu et qui tient au corps.
Pour 4 personnes :
- 600g de pommes de terre farineuses
- 150g de farine
- 1 gros oeuf
- 500 gr de crème épaisse
- 3 belles feuilles de sauge
- Parmesan râpé
- Sel fin et gros
Pour faire les gnocchis de Mamé Orlandini vous n’êtes pas obligés de faire vos gnocchis maison même si c’est mieux.
Dans ce cas on part d’une purée de pommes de terre farineuses cuites au four avec leur peau. On enfourne les pommes de terre sur un lit de gros sel. Thermostat 7/210°.
Une fois cuites (un couteau les transperce sans effort), on les pêle, on les écrase en purée, puis on mélange purée, farine et oeuf pour obtenir un appareil homogène et souple, mais pas humide.
On farine un plan de travail, on roule des boudins de purée de l’épaisseur d’un pouce que l’on coupe en tronçons de 2, 3 centimètres et on les roule sur le dos d’une fourchette pour les strier.
On jette les gnocchis crus dans une grand volume d’eau bouillante salée par poignées, quand ils remontent à la surface ils sont cuits. On les sort du bain avec une écumoire, on les égoutte et on les réserve.
Pour la sauce, faire chauffer de la crème épaisse (500gr pour un paquet de gnocchis pour 2/3 personnes) , quand elle est à ébullition saler et faire infuser 5 minutes des feuilles de sauge (3 par 500 gr).
Beurrez un plat à gratin et disposez une première couche de gnocchis cuits que vous parsemez de parmesan râpé. Puis répétez l’opération une deuxième fois, nappez de crème à la sauge et enfournez 8-10 minutes sous un grill chauffé à 200 C°, quand le gratin est doré, servez.
Ce plat se consomme très bien avec les vins du Piémont cévenol. La récente appellation Duché d’Uzès s’accommodent bien du gras et de l’acidité du plat. M. a un faible pour les vins de Philippe Nusswitz ou de la cave coopérative de Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac. En IGP Cévennes on n’hésitera pas à découvrir les vins bio de la cave de Saint-Hippolyte-du-Fort.
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