MADAME |
MONSIEUR |
Chez Tarzan affiche son amour des vins nature et des vignerons indépendants. Des quilles sans chimie, des vins d’auteurs, libres, gouleyants, qui remplissent une mission : procurer de l’émotion. On partage des assiettes de salades croquantes, du humus maison ou des croque-monsieur que l’on grignote avec les doigts.
Avant de s’allier à un dénicheur de vins naturels, Matthieu Vellut, et d’ouvrir Tarzan, Coralie Rutten, la patronne, était aux commandes de YAG, une cantine qui surfait sur la vague crue et vive, mais manquait, selon nous, de volupté. Ici, tout est dans le plaisir. Et si l’on a envie d’y revenir, Jane, juste à côté, vend les bouteilles que l’on a aimées. Pour Mme, c’était un pétillant d’Els Vinyerons de Catalogne, un fameux blanc d’Alsace de Mosse, un Roussillon de Delmas, pur grenache, rond et fruité, et cerise sur le gâteau, une Roussanne de Mathieu Apffel, Salin et Suave, tendu et ciselé; un bijou de Savoie. L’ambiance est conviviale, les prix du verre oscillent de 6 à 12 €. La Canne en ville Le chef entame les réjouissances par un bar cru | algues | artichauts | sauce aux oursins, on regrette seulement que les oursins aient pris le dessus sur cette entrée savoureuse. Suit un tendre agneau de lait | ail des ours | morilles | ail noir, qui nous comble de joie. Un pecorino sarde | oignons doux fumés | champignons crus | cerfeuil rehausse encore le plaisir, qui se termine par des mignardises dont un chocolat au piment d’Espelette. Voilà qui nous donne envie de retourner à La Canne en Ville fissa. |
Moi Tarzan
Aller boire des canons dans le quartier Washington, pourquoi pas. On s’y gare sans trop de difficultés, on y vient à trottinette ou tout autre destrier électrique. C’est facile. Pour la carte : des vins au verre ou des bouteilles et de la finger food pour boire plus longtemps. Ce soir-là c’était picorage et moult verres. Des choix du jour restent des vins gouleyants, sur le fruit, le caillou, Monsieur a préféré les rouges. Il faut discuter avec les serveurs pour se faire une opinion, on est confronté à l’embarras du choix. C’est un des plaisirs du lieu. Toutefois ces lieux poussent au coup de vent, on y passe le temps que le roi de la jungle passe sur une liane, pas vraiment cosy, ni intime, c’est un bar à vin. Un bar. On y graille, on y boit on y cause, mais on ne s’y pose pas, n’y ni devise, trop d’ambiance, de foule de mouvement pour cela.
Prière à Saint Joseph Ô Saint Joseph, vous qui l’avez eu sans le faire, puissiez vous faire que nous le fassions sans l’avoir… Cette prière, pleine d’un espoir jovial, se marie assez bien avec la richesse aromatique et les plaisirs des vins de Saint-Joseph. Parmi les bouteilles goûtées une série de coups de coeur, dont on cherche les distributeurs belges :
Pour l’assiette la Canne en ville fournit des mets aux goûts tranchés, puissants. Une cuisine qui offre des sensations. Le consommé de veau est, à cet égard, un petit délice qui réserve une surprise gustative absolument bouleversante. C’est sublime. Les plats sont de saison, maîtrisés et servis avec le sourire. |
La Canne en Ville
Rue de la Réforme 22, 1050 Ixelles
T. 02 347 29 26
Chez Tarzan
59 rue Washington, 1050 Ixelles
T. 02 538 65 80
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